Internet censuré, une triste réalité chinoise
Article éclairant sur la liberté en Chine, si vous vous rendez ICI, vous verrez que les autorités démocratiques de Chine ferment non seulement les sites web mais aussi les cybercafés suite à la diffusion d'idées par les auteurs jugés dissidents. "Selon la gravité des faits, (les auteurs) risquent la garde à vue, l'arrestation, la mise en liberté surveillée ou sont passibles de peines de prison variables pouvant aller jusqu'à la perpétuité." Le bouquet étant que plus le nombre de visiteurs est important et davantage vous risquez de vous retrouver au gnouf car ce sont des délits pouvant entrainer la perpétuité ! Plus de 250 000 clics notamment !
Allez voir ICI les photos des émeutes et l'arrivée de la junte chinoise pour réprimer...
Internet censuré, une triste réalité chinoise
Soucieux de promouvoir sa propagande et faire taire tant que possible les voix dissidentes, le gouvernement chinois exerce un contrôle fort sur ses médias. Internet est loin d'être épargné, le réseau chinois étant souvent filtré, bloqué, ralenti, en raison du soucis sécuritaire de Pékin...
En marge du lancement du Centre d'informations de l'Union européenne à Singapour, la commissaire européenne aux Télécommunications Vivianne Reding n'y est pas allée par quatre chemins : «nous disons très clairement aux Chinois que bloquer certains contenus sur internet est absolument inacceptable à nos yeux».
Il est clair que Pékin exerce un fort contrôle sur la toile, et il est courant de ne pouvoir accéder temporairement à certains sites aussi bien chinois qu'étrangers. Le but est clairement d'empêcher la population d'avoir accès à des informations discordantes avec celles des médias officiels contrôlés par l'Etat.
Dans les faits, ce contrôle qui peut paraître excessif fruste bon nombre d'internautes ne pouvant accéder à des sites a priori non politisés, ou doivent supporter des connexions au ralenti en périodes chaudes (comme le Congrès du Parti ou tout autre manifestation d'importance).
Il n'est pas nouveau que la Chine exerce un fort contrôle sur les médias locaux. Selon le Comité de Protection des Journalistes, Pékin est le gouvernement qui incarcère le plus d'écrivains et journalistes.
A priori, l'internet est contrôlé pour bloquer les sites portant atteintes à la morale publique (sites pornographiques notamment) mais aussi moins officiellement pour passer sous silence toute voie opposante au régime en place.
Mais le contrôle d'un instrument aussi puissant qu'internet demande des moyens considérables, et oblige à une part d'erreur dont Pékin semble peu s'émouvoir : ainsi de nombreux sites anodins, parlant de sujets divers pas forcément en rapport avec la Chine, se retrouvent bloqués par le Grand Firewall chinois sans savoir vraiment pourquoi...
De plus, certaines polémiques naissent et prétendent que certaines grandes sociétés occidentales jouent le jeu de la Chine en aidant techniquement le pays communiste à renforcer son contrôle sur la toile et à bloquer les sites indésirables.
Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui espèrent voir la situation des journalistes et de la censure sur internet s'arranger avec la tenue des JO. Il est vrai que la Chine a fait des efforts (21 000 journalistes étrangers accrédités), et doit tenir certaines promesses...
Cela étant, il existe le risque que l'olympiade ait l'effet contraire et pousse Pékin sur une position encore plus défensive vis à vis des médias...
N.J. pour Chine Informations
Posté par Adriana Evangelizt