Singulière découverte suite à l’éclosion d’un œuf

Publié le par Adriana Evangelizt

On découvre encore des espèces inconnues...


Singulière découverte suite à l'éclosion d'un œuf


A la fin de l’année 2006, après un périple de 20 000 km, un œuf ralliait la capitale française avant d’éclore et de révéler une espèce jusqu’alors inconnue de gecko, reptile appartenant à la famille des lézards. Aujourd’hui, après plus d’une année de soins en captivité, l’exilé est enfin parvenu à sa taille adulte dévoilant les caractéristiques morphologiques spécifiques à cette nouvelle espèce baptisée Lepidodactylus buleli.

Originaire d’Espiritu Santo, île de l’archipel du Vanuatu situé en plein cœur du Pacifique Sud, ce reptile mesurant en moyenne 8 cm pour un poids d’environ 1,5 gramme est une espèce arboricole. De fait, les nombreux œufs découverts sur l’île montagneuse avaient tous élu domicile au sein ou à proximité de plantes myrmécophiles (abritant des colonies de fourmis) suspendues en hauteur, cette dernière pouvant atteindre jusqu’à plus de 20 mètres de distance. Elles servent de refuges aux œufs qui, grâce à leur nature adhésive, se collent à la surface sur laquelle ils sont déposés.

Bien qu’il partage certaines particularités avec une autre espèce originaire d’îles de Papouasie Nouvelle-Guinée, notamment un nombre élevé d’écailles réparties sur l’ensemble du corps, l’individu adulte présente des critères particuliers qui le distinguent des espèces cousines. Il se démarque entre autres par une concentration importante d’écailles autour du milieu du corps, une faible dilatation des doigts et des orteils et par un dessin dorsal original à base de la queue.

Cette découverte a eu lieu dans le cadre de l’expédition scientifique internationale « Santo 2006 », organisée conjointement par le Muséum national d’histoire naturelle de Paris, Pro-natura international et l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement). Menée d’août à décembre 2006 et réunissant près de 160 scientifiques de tous horizons, cette initiative a consisté en un inventaire de la faune et de la flore des milieux terrestres et marins d’Espiritu Santo, reconnue pour sa riche biodiversité.
A la lumière de la récente trouvaille, il semblerait que cette réputation ne soit pas usurpée.

Sources
Univers Nature

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Mes Amis les bêtes

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article