Des géophysiciens proches de Claude Allègre accusés de népotisme

Publié le par Adriana Evangelizt

Alors là, très drôle, si l'on puit dire. Car Claude Allègre et les trois chercheurs de l'IPGP se sont mis à dos les "chercheurs patentés" parce qu'ils sont persuadés que le réchauffement climatique n'est pas dû à l'activité humaine. Pour eux, il y a une corrélation entre les variations du champ magnétique terrestre, du rayonnement solaire et des températures à la surface du globe. Et ils ont raison. Car les pôles magnétiques terrestres sont en train de basculer comme on peut le voir dans des videos ICI. Le Soleil est entré dans son 24 e cycle, ce que les chercheurs russes ont bien signalé. Eux aussi pensent que le Soleil n'est pas neutre dans le réchauffement climatique. La Terre est en train de nous préparer une catastrophe planétaire comme il y a 12 960 ans mais les "scientifiques patentés" -qui palpent des milliards pour raconter des sornettes et induire en erreur le populo- continuent de désinformer.





Des géophysiciens proches de Claude Allègre accusés de népotisme




Trois chercheurs de l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP) sont accusés d'être intervenus pour publier dans une prestigieuse revue des articles de scientifiques issus de leur institut, devenant ainsi à la fois juge et partie, rapporte Le Monde vendredi.


L'actuel directeur de l'IPGP Vincent Courtillot, Paul Tapponnier et Claude Jaupart ont chacun siégé au comité éditorial de Earth and Planetary Science Letters (EPSL), respectivement de 2003 à 2005, de 1992 à 1996 et de 2006 à 2008, selon le journal.


Plusieurs dizaines de fois, ils se sont emparés d'articles soumis à EPSL par des membres de l'IPGP, au mépris des lignes de conduite éthiques que doivent respecter les membres du comité éditorial de cette publication du groupe de presse néerlandais Elsevier.


"Nous n'avons identifié aucun autre cas de grand nombre d'articles provenant d'une institution et traités par un membre de la même institution", a déclaré au Monde Friso Veenstra, responsable de la publication d'EPSL, alerté l'été dernier.


Suite à une étude bibliométrique, M. Veenstra estime que certains des articles incriminés "n'auraient pas dû être publiés", car ils n'ont pas été suffisamment cités par d'autres auteurs. En conséquence, l'IPGP a été exclu du comité éditorial d'EPSL, poursuit le Monde.

Selon les chercheurs mis en cause, il ne peut y avoir de stricte séparation entre auteurs et relecteurs dans leur petite communauté de spécialistes. "Lorsque j'étais éditeur à EPSL, c'est à moi qu'étaient soumis les papiers de paléomagnétisme en provenance du monde entier", se défend M. Courtillot dans Le Monde.


L'affaire éclate au moment où le nom de l'ancien ministre socialiste Claude Allègre, lui-même ancien patron de l'IPGP et auteur de plusieurs articles publiés par EPSL et relus par ses ex-collègues, est à nouveau cité pour un poste ministériel.


M. Allègre, qui considère que la responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique n'est pas établie, s'est fait des ennemis chez les climatologues, dont il nie la légitimité.


Il y un an, M. Courtillot avait déjà été accusé de manque d'intégrité par d'autres scientifiques pour avoir publié, également dans EPSL, des données tronquées dans le but d'accréditer sa thèse d'une corrélation entre les variations du champ magnétique terrestre, du rayonnement solaire et des températures à la surface du globe.

 


Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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