Un dragon de Komodo femelle donne naissance à des bébés par autofécondation

Publié le par Adriana Evangelizt

Et oui, les animaux font des miracles. Ils ne sont pas comme les humains, ils sont bien mieux...

Un dragon de Komodo femelle donne naissance

à des bébés par autofécondation

Une femmelle dragon de Komodo, du zoo de Chester,

dans le nord-ouest de l'Angleterre, en décembre 2006


Flora, une femelle dragon de Komodo vierge a donné naissance à cinq bébés par autofécondation, une "immaculée conception" qui a ravi les scientifiques, ont annoncé mercredi les responsables d'un zoo en Grande-Bretagne.

"Flora n'est pas consciente de l'excitation qu'elle a provoqué, mais nous sommes heureux d'annoncer qu'elle est une mère et un père", a déclaré Kevin Buley, conservateur au zoo de Chester, dans le nord-ouest de l'Angleterre.

"Même s'ils ne sont âgés que de quelques jours, nos bébés varans se portent bien et reçoivent les soins experts dont ils ont besoin en ce moment", a-t-il ajouté.

Cinq mâles ont éclos les 15, 17, 18, 21 et 22 janvier, tandis que deux autres demeurent sous incubateur.

Les tests ADN effectués sur les oeufs ont montré que Flora était en même temps la mère et le père de ces embryons, un phénomène de reproduction par autofécondation appelée parthénogenèse.

D'autres espèces de lézards peuvent se reproduire par parthénogenèse, mais c'est la première fois que le phénomène est observé sur cette espèce protégée.

Flora avait pondu ses oeufs en mai 2006 et ceux-ci avaient depuis été placés sous incubateur.

Originaires de la petite île indonésienne dont ils portent le nom, les dragons (ou varans) de Komodo sont les plus gros lézards du monde, pouvant dépasser les trois mètres.

Chez cette espèce menacée d'extinction, la parthénogenèse pourrait constituer une bouée de sauvetage, permettant à une seule femelle, non fécondée, de fonder une colonie au sein de laquelle la reproduction sexuelle peut reprendre par la suite mais entre individus apparentés.

A peine 4.000 dragons de Komodo survivent dans la nature dont peut-être moins de 1.000 femelles adultes.

En captivité, ils font l'objet d'un programme international d'élevage, lancé en 1998 au parc animalier français de Thoiry.

Dans le cadre de ce programme, quatre premiers varans ont vu le jour en mars 2006 au zoo de Londres, sortis d'oeufs pondus par Sungaï, ancienne pensionnaire de Thoiry mais envoyée outre-Manche pour éviter une union consanguine avec son compagnon et cousin Kinaam, lequel s'est retrouvé aussi à Chester.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt






Publié dans Mes Amis les bêtes

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