29 morts 350 000 sans abri à Jakarta

Publié le par Adriana Evangelizt

Voilà encore des centaines de milliers de gens qui se retrouvent dans le plus grand malheur. Quand on pose un oeil sur la planète, il y a beaucoup de misère et de souffrance de par le monde. Beaucoup trop.

Inondations en Indonésie: au moins 29 morts

et 350.000 sans-abri à Jakarta

Des sinistrés réfugiés sur un radeau de fortune dans une artère de Jakarta le 5 février 2007

Les secouristes, la police et l'armée indonésienne, équipés de bateaux pneumatiques, s'efforçaient lundi de venir en aide aux habitants de Jakarta frappés par des inondations depuis début février qui ont fait au moins 29 morts et près de 350.000 sans-abri.

"La priorité reste aujourd'hui l'évacuation des personnes dans les zones inondées de Jakarta, Tangerang et Bekasi", a déclaré Mursid, de l'Agence nationale d'atténuation des risques liés aux catastrophes.

Les crues paralysaient de vastes zones de la conurbation Jabotabek, acronyme des villes de Jakarta, Bogor, Tangerang et Bekasi, qui regroupe plus de 20 millions d'habitants.

Des victimes des inondations réfugiés dans un cimetière à Jakarta le 5 février 2007

De nombreux habitants ont fui leurs logis inondés sur un radeau de fortune ou en marchant, dans les eaux boueuses et polluées, immergés jusqu'à la taille ou jusqu'au cou. D'autres restaient bloqués sur le toit de leur demeure.

Le bilan de 29 morts était provisoire. "Certains ont été électrocutés, certains ont été emportés par les flots et d'autres ont fait un malaise", a détaillé le porte-parole de la police de la capitale, Ketut Yoga Ana.

Des hélicoptères ont largué dimanche des vivres dans des quartiers isolés. De nombreuses mosquées ont été transformées en campements humanitaires, parcourus par des volontaires d'associations musulmanes.

Au moins trois rivières, nommées Ciliwung, Pesangrahan et Krukut, ont débordé. Dans ces environs l'eau montait voire dépassait le deuxième étage des bâtiments.

Vue aérienne des rues inondées de Jakarta, le 4 février 2007



Le gouverneur de Jakarta, Sutiyoso, a appelé les résidants à abandonner les maisons inondées, pour leur propre sécurité.

"N'hésitez pas à quitter les zones que nous estimons être en alerte maximale et qui doivent être évacuées d'urgence", a-t-il dit. "Si vous refusez de partir, vous vous mettrez en danger et cela rendra très difficile l'acheminement de l'aide porte-à-porte".

L'électricité était coupée dans plus de 20% de la capitale et la circulation automobile et ferroviaire extrêmement perturbée. La plupart des écoles étaient fermées.

L'approvisionnement en eau par les deux grands réseaux privés, dont PAM Lyonnaise Jaya (filiale de Suez), était également très problématique, avec la majorité des clients non servis.

Vue aérienne des rues inondées de Jakarta, le 4 février 2007



Au moins deux hôpitaux ont été inondés et ont dû transférer leurs patients vers des étages supérieurs.

Les crues n'ont pas épargné certains quartiers chics et des hôtels de luxe de la capitale enregistraient un taux d'occupation record.

A l'autre extrémité de l'échelle sociale, des habitants parmi les plus pauvres ont trouvé refuge dans un cimetière, où ils campaient à même le sol, entre les tombes humides.

Les météorologistes ont prévenu que les pluies n'étaient pas terminées. "Ce type de temps va continuer jusqu'au moins fin février", a assuré Edison Gurning, de l'Agence de météorologie et de géophysique.

Le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono a autorisé l'ouverture de la grande vanne de Manggarai, qui pourrait inonder le quartier résidentiel de Menteng, habité par l'élite, ainsi que son Palais présidentiel, mais soulagerait en contrepartie d'autres quartiers en proie aux crues.

Jakarta est mal préparée aux risques d'inondation accrus par sa croissance échevelée. La ville, construite en partie sur une zone de marécages, compte treize rivières et 78 zones facilement inondables.

Sources AFP

Au moins deux hôpitaux ont été inondés et ont dû transférer leurs patients vers des étages supérieurs. Les crues n'ont pas épargné certains quartiers chics et des hôtels de luxe de la capitale enregistraient un taux d'occupation record. A l'autre extrémité de l'échelle sociale, des habitants parmi les plus pauvres ont trouvé refuge dans un cimetière, où ils campaient à même le sol, entre les tombes humides. Les météorologistes ont prévenu que les pluies n'étaient pas terminées. "Ce type de temps va continuer jusqu'au moins fin février", a assuré Edison Gurning, de l'Agence de météorologie et de géophysique. Le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono a autorisé l'ouverture de la grande vanne de Manggarai, qui pourrait inonder le quartier résidentiel de Menteng, habité par l'élite, ainsi que son Palais présidentiel, mais soulagerait en contrepartie d'autres quartiers en proie aux crues. Jakarta est mal préparée aux risques d'inondation accrus par sa croissance échevelée. La ville, construite en partie sur une zone de marécages, compte treize rivières et 78 zones facilement inondables. Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Catastrophes

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