Réchauffement climatique et santé: les pauvres vont trinquer
Eh oui... ce sont les pauvres qui vont trinquer, on s'en doute. La photo ci-dessous montre déjà ce qu'il en est. Ce ne sont pas les grands pontes qui gouvernent le monde dans leurs palaces climatisés qui vont crever de faim et de soif. Dans l'immédiat. Parce qu'il faut bien se dire que lorsqu'il n'y aura plus d'eau sur la planète, ils pourront toujours sucer leurs lingots, ce n'est pas cela qui les désaltèrera. Mais aujourd'hui, il y a ceux qui se gobergent et les autres crèvent la dalle. On parle du réchauffement climatique mais finalement, ils n'en ont rien à cirer. Ils continuent à assassiner les gens pour leur voler la terre ou le pétrole. Ils font du business avec les OGM, exploitent les travailleurs, obligent les chômeurs à dormir sous les ponts et nous parlent d'un monde plus juste du haut de leur tour de verre blindée parce que ceux-là, croyez le, tiennent à la vie plus que vous et moi. Rien n'est assez beau et bon pour leur auguste personne. Ils se pensent suffisamment importants pour n'accorder de regard qu'à leur propre Ego démesuré imbu de pouvoir et de puissance. Et de nous, pauvres manants, finalement ils s'en tamponnent le coquillard. Heureusement, nous sommes de plus en plus nombreux à savoir ce qu'ils valent vraiment. Pas grand-chose. Ils valent moins, c'est certain, que le pauvre berger voyant mourir son troupeau en plein coeur du désert... et d'ailleurs, dans la prochaine incarnation il faut bien qu'ils s'attendent à connaître le même sort que tous ces malheureux qu'ils sont si honteusement méprisés. Quand on dit que la roue tourne... il faut bien savoir qu'elle tourne réellement...
Réchauffement climatique et santé: les pauvres vont trinquer
Un résident de Wajir le 24 avril 2006, dans cette province du Kenya ravagée par la sécheresse et où les troupeaux ont été décimés
Le changement climatique va se traduire par une augmentation de la mortalité et ce sont les pauvres qui seront les plus touchés, préviennent les experts mondiaux sur le climat, qui se réunissent du 2 au 6 avril à Bruxelles pour approuver la deuxième partie de leur 4e rapport.
Des maladies tropicales comme le paludisme ou la dengue vont se répandre, diarrhées, malnutrition, pollens à allergies, vagues de chaleur, tempêtes, sécheresses et inondations feront payer leur tribut à l'humanité.
Les fortes chaleurs de l'été 2003 en Europe ont par exemple entraîné 70.000 décès supplémentaires dans 16 pays européens, selon le projet CANICULE, financé par l'Union Européenne.
Le Groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique (Giec), qui a estimé en février entre 1,8 et 4° la hausse moyenne prévisible de la température planétaire d'ici 2100, rendra le 6 avril à Bruxelles ses conclusions sur les impacts région par région du phénomène.
La dernière version du "résumé pour les décideurs", dont l'AFP a obtenu une copie, risque cependant d'être fortement amendée par les délégués des 190 Etats membres de l'Onu réunis à Bruxelles pour approuver ce chapitre.
Les conséquences du changement climatique sur la santé ne seront pas les mêmes pour tous, préviennent les climatologues.
Photos du Lac Nakury au Kenya datant de 1973 (G) et 2000 (D)
Les régions les plus vulnérables sont l'Arctique car le réchauffement climatique y sera particulièrement marqué, l'Afrique, où se posent déjà des problèmes de santé, d'épidémies et de disponibilité d'eau, et les régions côtières, menacées par l'élévation du niveau des océans, résume Jean Jouzel, climatologue, membre du bureau du Giec.
Dans les régions du sud, le réchauffement "va exacerber les problèmes posés par la disponibilité des ressources en eau", précise-t-il.
Les impacts sur la santé seront essentiellement négatifs, avec une difficulté accrue pour les pays les plus pauvres, qui ont moins de moyens pour s'adapter, souligne le rapport.
Il prévoit une augmentation de la mortalité liée à la chaleur, de la dengue, du choléra et des maladies liées aux tiques, une extension de la zone de paludisme et un allongement de la saison de propagation de cette maladie en Afrique.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt