Nourriture provenant de clones : l'Europe a des doutes "éthiques"
Par rapport à l'article posté précédemment, sur la nourriture animale provenant du clonage, l'Europe a des doutes éthiques. Seulement son organe, le EFSA -qui n'a qu'un seul rôle, faire gagner du fric au lobby biotechnologique américain- trouve "que les aliments provenant de clones d'animaux, tels que la viande et lait, ne présentent pas plus de danger que ceux issus d'animaux conçus de manière traditionnelle." Qu'est-ce qu'ils en savent ? On devrait les enfermer dans une pièce et leur en faire bouffer jusqu'à la fin de leur vie pour voir si c'est nocif ou pas. Voilà ce que nous prônons. Le bouquet étant que si l'Union Européenne refusait d'importer cette abomination, son refus l'exposerait à un recours des Etats-Unis devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), venant s'ajouter au contentieux qu'elle a déjà avec Washington au sujet des restrictions que l'UE impose aux OGM. C'est vous dire combien en étant membre de l'Union, on est libre de faire ce que l'on veut ! Comme nous l'expliquons sur un autre site, l'OMC est une Organisation créée pour aller dans le sens du Nouvel Ordre Mondial. Cette organisation diabolique comme toutes les autres -FMI, Banque Mondiale, OCDE, ONU, UNESCO, UNICEF, etc...- ont pour finalité de kidnapper la planète chacune dans un domaine particulier. L'OMC pave le chemin pour que la terre soit couverte d'OGM et que l'on ne puisse plus manger que cela moyennant finance. Il n'y aura plus un fruit, plus un légume, plus une fleur, plus rien qui ne sera breveté et donc soumis au bon vouloir des lobby bio-technologiques. Ils vont faire la même chose avec les animaux. Puis un jour avec les humains. Vous pourrez acheter un boy ou une bonne clonée pour trois fois rien. Idem pour les transplantations d'organes. Il faut vraiment se rendre compte où ils sont en train de nous mener. C'est plus que grave. Il va falloir, de toute urgence, lutter pour refuser ce système qui veut faire sa fortune en trafiquant le vivant, se l'approprier et nous obliger à manger ce que bon leur semble. Croyez-le, l'Humanité doit se réveiller avant qu'il ne soit trop tard. Car la bande d'escrocs et de criminels qui gouvernent notre monde ne sont que des sataniques, ils sont pourris jusqu'à l'os. Seul le fric les intéresse et ils n'ont que mépris pour tout ce qui vit. Il faut que quelque chose se passe pour nous débarrasser de ces vermines car ils ne veulent pas le bonheur des humains, c'est une certitude.
Photo publiée le 9 août 2007 montrant deux spécimens de la quatrième génération de cochons clonés au laboratoire Ibaraki, près de Tokyo
Nourriture provenant de clones :
l'Europe a des doutes "éthiques"
Par Yacine LE FORESTIER
BRUXELLES (AFP) - L'arrivée d'animaux clonés dans les assiettes des consommateurs européens ne semble pas pour demain, contrairement à ce qui se passera aux Etats-Unis, en raison des craintes de l'opinion et des doutes des experts, illustrés jeudi par un avis critique d'un comité bioéthique.
Le comité d'éthique européen sur la science et les nouvelles technologies (EGE), une instance créée par la Commission européenne, a dit ne "pas voir d'arguments convaincants justifiant la production de nourriture à partir de clones et de leur progéniture", dans un communiqué.
"Compte tenu de l'ampleur actuelle des souffrances et des problèmes de santé des animaux porteurs et des animaux clonés, le comité doute de la justification éthique du clonage des animaux à des fins alimentaires", souligne-t-il.
Si, malgré tout, l'Union européenne devait donner son feu vert, il recommande d'appliquer plusieurs critères stricts pour garantir l'innocuité des produits des animaux clonés et de leur progéniture, veiller à une traçabilité fiable et au bon traitement des bêtes.
Cet avis tranche d'une part avec celui de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui a jugé vendredi que les aliments provenant de clones d'animaux, tels que la viande et lait, ne présentaient pas plus de danger que ceux issus d'animaux conçus de manière traditionnelle.
Il prend surtout ses distances avec les Etats-Unis, où l'Agence américaine de réglementation des produits alimentaires (FDA) a donné cette semaine son feu vert à la commercialisation de produits issus de bovins, d'ovins et de porcs clonés, les considérant comme étant sans risque pour la consommation humaine.
Un coup de pouce à l'industrie biotechnologique américaine qui, depuis la naissance de la brebis Dolly, premier clone de mammifère, en 1996 en Grande-Bretagne, a investi des sommes importantes dans le clonage pour parvenir à reproduire un cheptel doté des meilleures qualités génétiques.
Le sujet est beaucoup plus conflictuel dans l'Union européenne où les produits génétiquement modifiés, baptisés "nourriture Frankenstein" par leurs détracteurs, font figure d'épouvantail.
"Il ne faudrait pas jouer à l'apprenti sorcier", a mis en garde cette semaine l'association des consommateurs Test Achat en Belgique à propos des aliments issus de clones d'animaux.
Les pays de l'UE sont déjà très divisés sur la question des OGM. Un seul produit, une sorte de maïs de la firme américaine Monsanto, est autorisé à la culture. Et la France vient de décider de suspendre cette autorisation.
Embarrassé, Bruxelles, avant de prendre une décision sur la nourriture clonée, affirme vouloir attendre l'avis final de l'EFSA attendu en mai et surtout les conclusions d'un enquête prévue auprès des citoyens européens, traditionnellement très sceptiques sur le sujet.
"Il est très important pour nous" d'avoir l'opinion des Européens sur cette question, a assuré mercredi le commissaire européen à la Santé Markos Kyprianou à Bruxelles.
Au final, l'avis plutôt négatif du comité bioéthique et les résultats de l'enquête d'opinion pourraient donner des arguments suffisants à la Commission pour refuser, au moins dans l'immédiat, une commercialisation des produits clonés pour l'alimentation, et éviter ainsi de déclencher une nouvelle polémique après celles sur les OGM et les hormones.
Mais un refus l'exposerait à un recours des Etats-Unis devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), venant s'ajouter au contentieux qu'elle a déjà avec Washington au sujet des restrictions que l'UE impose aux OGM.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt